Freelance dans l’événementiel, c’est aussi s'accepter la solitude post-prod.
2025-05-06
Quand les projecteurs s'éteignent, que l'adrénaline retombe et que l'équipe se disperse, commence ce moment singulier que seuls les freelances connaissent vraiment.
Vous avez tout donné:
• Ces 1000 imprévus domptés avec sang-froid
• Ces 700 ajustements clients négociés avec diplomatie
• Ces nuits blanches transformées en solutions créatives
• Ces plans B, C, souvent Z, qui ont permis de livrer le plus bel événement
Puis vient le contraste saisissant. Un silence assourdissant.
Vous commencez à démonter ce que vous avez construit, à remballer votre matériel, à quitter les lieux. Cette transition brutale n'est pas qu'une simple "descente", c'est une véritable réaction neurochimique: l'euphorie, la dopamine, l'intensité... tout s'évapore d'un coup.
Mais au-delà de la solitude apparente se cache le privilège rare d'avoir vécu une expérience humaine d'une intensité rare. D'avoir appartenu, même brièvement, à ces familles éphémères forgées dans l'urgence et la passion.
Ces familles professionnelles qu'on quitte toujours avec un mélange de fierté et de mélancolie, en espérant secrètement que nos chemins se recroiseront sur un autre projet, dans un autre lieu, pour revivre cette alchimie si particulière et toujours unique.
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